Cartographies de présence des Processionnaires du chêne (Thaumetopoea processionea L.) et des Processionnaires du pin (Thaumetopoea pityocampa D.&S.) en France métropolitaine.
Ces cartographies relatives à la présence de processionnaires sur le territoire national ont pour objectif d’informer le grand public et les acteurs concernés, de la présence de ces chenilles urticantes afin que soient mises en place des actions de prévention et de lutte adaptées à chaque contexte d’infestation. À noter que leurs périodes de présence et de procession peuvent varier selon les conditions climatiques et météorologiques.
Carte des remontées d’observations de la Processionnaire du pin en France métropolitaine entre 2007 et 2023 :
Télécharger la carte :
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Sources des données utilisées pour la création de cette cartographie :
- Département de la Santé des Forêts (DSF / DGAL)
- Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae)
- Office national des forêts (ONF)
- ARS
- Réseau FREDON
Carte des remontées d’observations de la Processionnaire du chêne en France métropolitaine entre 2007 et 2023 :
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- Département de la Santé des Forêts (DSF / DGAL)
- Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae)
- Office national des forêts (ONF)
- ARS
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Chenilles processionnaires : sur quels arbres peut-on les voir ?
Les chenilles processionnaires du pin sont présentes préférentiellement sur :
Pin sylvestre (Pinus sylvestris)
Pin noir (Pinus nigra)
Pin maritime (Pinus pinaster)
Pin d'Alep (Pinus halepensis)
Pin parasol (Pinus pinea)
Cèdre de l'Atlas (Cedrus atlantica)
Selon les localités, et quand les conditions climatiques le permettent, on observe que les chenilles de Processionnaire du pin ont des préférences qui varient concernant leurs arbres-hôtes. Pour une essence-hôte donnée, le niveau d’attaque est parfois très variable entre les sites, et dépend du contexte (autres espèces présentes, climat, dynamique régionale cyclique, …) [1].
Ainsi, on observe sur les espèces suivantes un niveau d’attaque toujours élevé :
- Pin noir (Pinus nigra)
- Pin de Monterrey (Pinus radiata) (essence exotique très présente sur les littoraux de l’Atlantique et de la Manche)
- Pin maritime (Pinus pinaster)
Un niveau d’attaque très variable selon les sites, parfois très élevé sur les espèces :
- Cèdre de l’Himalaya (Cedrus. deodara)
- Pin parasol (Pinus pinea)
Un niveau d’attaque jamais extrêmement élevé ni extrêmement faible :
- Pin sylvestre (Pinus sylvestris) (espèce boréo-montagnarde)
- Pin d’Alep (Pinus halepensis) (espèce méditerranéenne)
Un niveau d’attaque faible à extrêmement faible :
- Pin de l’Himalaya (Pinus wallichiana)
- Pin de Weymouth (Pinus strobus)
- Pin mugo (Pinus mugo)
- Cèdres de l’Atlas (Cedrus atlantica) et du Liban (Cedrus libani)
- Douglas (Pseudotsuga menziesii)
[1] Source : Jérôme Rousselet. Projet OSTils – Occurrence Spatiale et Temporelle des chenilles urticantes de processionnaire du pin et outils de prévention des risques. Séminaire du programme national de recherche ANSES environnement, santé, travail, ANSES, Dec 2021, Maisons-Alfort, France. ⟨hal-03626688⟩